
Les cyberviolences
De quoi parle-t-on ?
Les cyberviolences désignent toute utilisation malveillante des outils numériques ou nouvelles technologies. Dans le cas des cyberviolences conjugales, le conjoint ou l’ex-conjoint utilise ces outils pour surveiller, contrôler, humilier, diffamer ou encore menacer son partenaire ou ex-partenaire.
Ces violences particulières sont apparues entre les années 2000 et 2010 avec l’expansion des technologies et d’Internet.
Elles sont aujourd’hui prises en compte légalement et apparaissent dans le code pénal : en 2014, un texte de loi crée l'infraction de cyberharcèlement et en 2016, le “revenge porn” (contenu sexuellement explicite partagé publiquement en ligne sans le consentement de la victime) est défini dans le code.
La cyberviolence se traduit sous divers aspects :
Ce n’est pas parce que la violence se cache derrière un écran qu’elle blesse moins. Harceler, menacer, contrôler par messages, géolocaliser ou surveiller numériquement, c’est exercer une domination bien réelle. Et comme toute forme de violence, cela est sanctionné par la loi et n’a pas sa place dans une relation saine.

cybercontrôle → vérification des déplacements et relations sociales de la victime
cyberharcèlement → intrusion malveillante et disproportionnée dans le quotidien de la victime via appels, sms ou communications sur les réseaux sociaux.
cybersurveillance → contrôle permanent des agissements de la victime via logiciel espion ou en ayant imposé à la victime de divulguer ses identifiants et mots de passe
cyberviolence sexuelle → utilisation de moyens technologiques pour prendre en photo ou filmer la victime, mais aussi divulguer des images sexuellement explicites en ligne sans le consentement de la victime.
On peut aussi mentionner la cyberviolence économique ou administrative ainsi que la cyberviolence par l’intermédiaire des enfants.